A vous mes élèves, Geoffray ces quelques mots,

 

Certains s’en souviendront et même s’ils ne s’en souviennent plus, nous sommes partis de Houilles le 22 janvier au matin, loin de l’empire du levant pour nous rendre dans le massif jurassien, c’est comme le massif alpin avec moins de neige et le soleil qui Liu.

 

Dès notre arrivée, nous nous rendons sur le site de biathlon de la Seigne et, le lendemain sur les pistes enneigées de Métabief, vertes, Blouet et Viallette, Théo, Maxime et Austruy foncent vers Assan le roi de la gamelle qui gagnerait parfois à la boucler. Belle neige plutôt que Belle mer, ils skient sur des montagnes où les vertes plaines côtoient un brin de neige.

C’est avec prudence qu’Inès, la Belle, amère, skie sur une neige molle où le dieu de la foudre Thor relit les trajectoires des skieurs débutants de son groupe avant de multiplier les lignes de pauvres chérubins innocents… Vingt, vingt-cinq, trente, puis silence… C’est palo, tout ça pour ça !

 

Equipés de gants, ils tracent des courbes comme s’ils traversaient la Brousse, tirent tout droit et mani « Go » plutôt que le chasse-neige pour des chutes mémorables sans casse et sans gravité. Sans bâtons mais skis aux pieds, tennah la main d’un moniteur, Hanaa rechausse pour une nouvelle descente et une nouvelle… Chute que vous verrez sûrement prochainement.

 

Pint’à la main, les doubistes lèvent leur pint’o ciel pour nos valeureux groupes composés de débutants et de grands débutants. Précision importante, il s’agit des montagnes du Jura mais du département du Doubs, ces derniers ne viana pas à se vexer pour si peu, se désaltèrent sous un porch’ et gagnent, eux, à être heureux de cet après-midi ensoleillé, et ce n’est ni Marius, ni Julie qui nous contrediront.

 

« SAPEI comme jamais » n’est-ce pas Maître Gims ? Ils s’aventurent dans des tubes étroits, lugubres et Santelli ni sanitaire au risque de seghourer de directions. Accrochés à une ligne de vie, ils franchissent les obstacles, s’engouffrant dans des galeries de plus en plus obscures où BROUSSE Wayne, à ne pas confondre avec BRUCE Lee, troque son habit de professeur pour celui de chauve-souris après avoir repéré et répété quelques prises.

 

 

Krauss victoire d’Anastasia, la première de la journée, pour éviter le trophée de « la limace d’or » qui a pour devise : « pas trop vite le matin, doucement l’après-midi ». Et pour l’amour du risque, triste deuxième, John attend sa Jennifer chaussée d’Hart en go sous les yeux de son camarade Hubert Sébastien qui loin d’être un saint, et ce n’est pas une blague pour un beurre, qui à la fenêtre du bus espérait que Médard Milla main à la patte pour venir à la rescousse de ce dernier. Yapo pour lui qui se voyait déjà victorieux mais une arrivée mal négociée lui a coûté la victoire.

 

Deux peaux valeix, je tente une nouvelle conjugaison, mieux que Dimpault et ce n’est pas Assan dit sam-sam, mains nues et en tee-shirt sur les pistes qui vous habillera pour l’hiver. Chelouche pensaient Aïdan, les moniteurs et les professeurs, eux couverts, mais Assan et les collégiens n’en sont pas à leur première.

 

Amine-toi là crie un des professeurs à la dernière qui malgré une légère avance finira à la dernière place du groupe. Arrête ton chbaratin et avance s’écrient en chœur ses camarades.

 

Après les activités, à la tombée du jour et quand vient la nuit, du Mont d’or en passant par le Mansouri, c’est comme passer par Lorraine avec des chaussures de ski à la place de sabots, le comté s’invite à chaque repas accompagné de brie, alors que dans le Berry Halle s’amourache de son James, tandis que Léna court sur des routes à fort dénivelé. Joie pour Joseph et Yann qui participent à cette activité nicturne.

 

Et quand vient le soir, Monsieur Gillet, costumé d’une combinaison « bleu gendarme » endosse son costume de général Pinochet pour veiller sur des élèves, parfois agités, parfois silencieux mais toujours à discutailler ou à chbaratiner pour éviter de nouvelles sanctions. Et je ne lopes pas, encore une nouvelle conjugaison, de jurer sur « la tête de leur mère » que moi, Erwann me suis m’harré malgré trois agrafes que je garderai comme souvenir. Da ! poign’y de fer, l’esprit militaire et cartésien, méticuleux, il orchestre en véritable dictateur, celui de Chaplin, de calmes soirées.

 

Et si certains d’entre vous ne trouvent pas à leur place dans ce ce texte, giraudonnerai quelques corrections pour qu’il reste à la portée de tous et de toutes.

 

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Mr B.